Avec l’augmentation du nombre de véhicules sur les routes, la demande de places de stationnement est de plus en plus importante, ce qui a conduit à la construction de nombreux parkings dans les zones urbaines. Cependant, la construction d’un parking peut être un investissement coûteux pour les entreprises, les municipalités ou les particuliers, il est donc important de comprendre les différents facteurs qui influencent le coût de construction.
Outre les coûts liés au foncier et à la localisation, d’autres facteurs tels que les équipements et les aménagements nécessaires pour garantir le bon fonctionnement et la sécurité des utilisateurs peuvent également impacter le coût de construction d’un parking. De plus, la construction d’un parking peut par ailleurs avoir des implications environnementales, notamment en termes de consommation d’énergie, de gestion des eaux pluviales et de l’impact sur les écosystèmes environnants.
Tous les parkings ne se valent pas !
La construction d’un parking peut être un investissement important pour une entreprise, une municipalité ou un particulier et ce coût peut varier considérablement en fonction du type de parking choisi : souterrains, aériens, silo ou semi-enterrés. Chacun de ces types de parkings a ses avantages et ses inconvénients, mais ils ont tous des coûts de construction différents.
Les parkings souterrains
Les parkings souterrains sont souvent considérés comme les plus coûteux à construire en raison de la complexité de leur construction. Ils nécessitent des travaux d’excavation et de fondation conséquents. De par son caractère souterrain/isolé, les systèmes CVC (Chauffage, Ventilation et Climatisation) et d’extraction d’air sont également nécessairement plus complexes et coûteux. Les normes en matière de réglementation incendie et les équipements à déployer pour les respecter sont aussi plus importants, et donc plus onéreux, que dans un parking considéré comme étant naturellement largement ventilé. Ils offrent néanmoins l’avantage d’une utilisation foncière plus dense en sous-sol d’immeuble.
Les parkings silos
Les parkings silos en superstructure sont, quant à eux, habituellement moins coûteux à construire que les parkings souterrains. Ils offrent par ailleurs une possibilité d’aménagement modulaire pour anticiper une transformation en bureaux ou logements dans le futur. Ces parkings sont souvent moins contraignants à construire que les parkings souterrains, en effet, les travaux de terrassement sont moins importants, l’impact sur les sols est moins fort, et dans l’usage, le parking est plus lumineux avec de la lumière naturelle, moins énergivore et plus facile à entretenir.
Les parkings semi-enterrés
Enfin, les parkings semi-enterrés offrent un compromis entre les parkings souterrains et aériens. Ils nécessitent moins de travaux de fondation que les parkings souterrains, mais sont plus coûteux que les parkings silos en raison de la nécessité de construire une structure de soutien pour le niveau supérieur du parking.
Chiffrer le cout d’un parking, un vrai casse-tête
Le coût de construction d’un parking en France dépend de nombreux facteurs, dont certains sont liés aux caractéristiques du foncier : localisation, surface, réglementation. Le prix du foncier est l’un des facteurs les plus importants à considérer : les terrains situés dans les zones urbaines denses et les centres-villes sont généralement plus chers que les terrains situés en périphérie. De plus, les contraintes environnementales et urbanistiques peuvent augmenter les coûts de construction : un parking respectant les normes environnementales peut nécessiter l’installation de systèmes de bornes de recharges, ou l’utilisation de matériaux écologiques. Les règles d’urbanisme peuvent également limiter la hauteur du parking ou le nombre de places de stationnement autorisées.
En somme, la localisation et les contraintes environnementales et urbanistiques peuvent fortement influencer le coût de construction d’un parking. En plus du terrain et de la localisation, les équipements et les aménagements nécessaires à la construction d’un parking impactent le coût de construction. La signalétique, l’éclairage, et la ventilation assurent la sécurité et le confort des utilisateurs. Les ascenseurs, rampes d’accès et autres installations nécessaires pour permettre l’accessibilité des personnes à mobilité réduite peuvent aussi considérablement augmenter le coût de construction. En résumé, tous ces équipements et aménagements sont indispensables pour offrir un parking fonctionnel et agréable à utiliser, mais ils peuvent par ailleurs avoir un impact significatif sur le coût de construction.
Combien coûte la construction d’un parking ?
Les parkings souterrains, silos et semi-enterrés ont chacun leurs propres coûts de construction moyens, avec des différences liées à la complexité de la construction et au niveau d’aménagement requis. Le coût de construction d’un parking souterrain est le plus élevé de tous les parkings : comptez au moins 20 000 € HT et jusqu’à 30 000 € HT par place créée, pour un parking de 300 places sur 3 niveaux. Concernant les parkings de plain-pied, que l’on trouve principalement en zones de faible ou moyenne densité, il s’agit du moyen le plus économique, puisque la place de parking créée oscille entre 2 000 € et 5 000 € HT – hors coût du foncier. De manière générale, plus le parking est grand, plus les coûts de construction sont élevés. Cela est dû à la nécessité d’installer davantage d’équipements et de matériaux pour répondre aux besoins de la capacité accrue. Selon une étude Statista datant de 2019, le coût moyen de construction d’un parking en France varie entre 600 et 2 000 euros par mètre carré, selon le type de parking et sa taille, une place de stationnement faisant en moyenne 12,5 m².
En plus des coûts de construction eux-mêmes, il est important de prendre en compte les coûts annexes liés à la construction d’un parking en France. Parmi ces coûts, on peut citer les études de faisabilité qui permettent de déterminer la viabilité du projet et de définir les coûts prévisionnels. Les services d’un architecte et d’un bureau d’études sont nécessaires pour concevoir le parking et superviser sa construction. Les coûts annexes peuvent également inclure les frais administratifs tels que les permis de construire, les taxes foncières et les coûts de gestion du projet. En somme, il est important de prendre en compte tous ces coûts annexes pour déterminer le coût de construction total d’un parking en France.
Le parking est construit, mais les frais d’exploitation sont à considérer
Une fois le parking construit, les coûts d’exploitation et d’entretien d’un parking en France sont un facteur important à prendre en compte. En effet, les coûts associés à l’exploitation d’un parking peuvent représenter une part importante du budget global. Parmi ces coûts, on peut citer les frais liés à la maintenance des équipements, l’éclairage, la sécurité et la surveillance du parking. Les coûts d’entretien comprennent quant à eux les coûts de nettoyage et de réparation. Pour minimiser ces coûts, il est important de choisir des équipements et des matériaux durables et de mettre en place un plan d’entretien régulier. Les coûts d’exploitation et d’entretien doivent être considérés dès la phase de conception pour garantir un parking rentable sur le long terme.
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De plus, le smart parking, de par les choix technologiques réalisé en matière d’aménagement, permet d’offrir une meilleure expérience utilisateur grâce au digital, mais aussi et surtout de réduire fortement les coûts d’installation, d’exploitation et d’entretien. La supervision à distance et la récupération d’un grand nombre d’informations opérationnelles sur les équipements permettent à Zenpark de réduire les coûts liés à la gestion manuelle des places de stationnement, en permettant une maintenance proactive et une réparation rapide des équipements en cas d’anomalie. Dans l’ensemble, le smart parking est une solution plus efficace, pratique et rentable pour la gestion du stationnement que les parkings classiques.
